Carte postale
Pantin n° 1120, vue générale, E. M., E. Maleuh, phot. Edit, Paris, 8.5 x 13.5 cm, circulée, ap. 1903
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« Puisque par le temps qui court, il n’existe plus de substance saine, puisque le vin qu’on boit et que la liberté qu’on proclame sont frelatés et dérisoires, puisqu’il faut enfin une singulière dose de bonne volonté pour croire que les classes dirigeantes sont respectables et que des madones apparaissent aux vachères dans des fonds de grottes, il ne me semble ni plus ridicule, ni plus fou de demander à mon prochain une somme d’illusion à peine équivalente à celle qu’il dépense, dans un but bourgeois et mystique, chaque jour, pour se figurer que la ville de Pantin est une Nice artificielle, une Menton factice. » (Joris-Karl Huysmans, « Pantin » in « La Revue littéraire et artistique », 15 septembre 1881)
« Les tuyaux d’usines qui se dressent au loin marquent le Nord, Pantin par exemple, d’un cachet de grandeur mélancolique qu’il n’aurait jamais eux sans eux. » (Joris-Karl Huysmans, L’Art moderne, 1883)